(USH) « ne saurait accepter une baisse des crédits d’aide à la personne et de soutien à la création de logements sociaux alors que la demande ne cesse de progresser ». Le mouvement réagit à la volonté du ministre des Finances de faire des économies sur la politique du logement, citant spécifiquement les aides personnalisées au logement (APL) (voir ASH n° 2910 du 15-05-15, page 9). Pour l’USH, l’augmentation des dépenses d’APL est « inévitablement liée à la paupérisation des nouveaux locataires HLM qui s’ajoute à celle des locataires déjà présents et qui n’a fait que s’aggraver avec la crise, la hausse du chômage et des emplois précaires ». De son côté, la fédération Droit au logement (DAL) estime que « toute mesure d’économie sur les allocations logement impactera frontalement le budget des classes populaires » et propose d’autres mesures, comme la sanction des marchands de sommeil, la baisse des loyers dans les agglomérations tendues, le contrôle des loyers à la relocation.
Côté terrain
En bref - L’Union sociale pour l’habitat
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