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Plus de 700000 jeunes enfants ont bénéficié d’au moins une consultation de PMI en 2012

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Menée chaque année auprès des conseils départementaux (ex-conseils généraux), la dernière enquête de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) sur la protection maternelle et infantile (PMI)(1) a recensé, au 31 décembre 2012, 5100 points de consultation fixes de PMI en France, 87 % étant utilisés pour des consultations infantiles, 26 % pour des consultations prénatales et postnatales et 23 % pour des consultations de planification et d’éducation familiale. Cette étude confirme que le « cœur de l’activité de la PMI » reste orienté vers les actions en faveur des enfants, puisque celles-ci ont représenté 59 % des consultations et des visites à domicile en 2012, selon les données récoltées par la DREES. La part de la planification familiale s’est élevée, elle, à 29 % des consultations et des visites à domicile, devant les actions en faveur des mères et futures mères (12 %).

Au total, les services de PMI ont assuré 1,9 million de consultations en 2012 qui ont bénéficié à plus de 700 000 enfants de moins de 6 ans (avec une moyenne de trois consultations sur l’année), soit près de 15 % de cette classe d’âge, une part qui varie cependant fortement d’un département à l’autre (de 4 % à 47 %). Par ailleurs, près de 400 000 enfants ont été vus dans le cadre des visites à domicile qui permettent de suivre 8 % des moins de 6 ans, majoritairement des nouveau-nés et des enfants de moins de 2 ans. A noter que, entre 2007 et 2012, le nombre de visites à domicile a diminué de 5 %, avec de fortes disparités selon les départements (de – 50 % à + 240 %). « Durant cette même période, note la DREES, cette baisse se répercute sur le nombre d’enfants ayant bénéficié d’une visite à domicile (– 10 %), soit un taux annuel moyen de – 2 % au niveau national. » Par ailleurs, selon les territoires, la répartition entre visites à domicile et consultations varie fortement, les premières « pouvant représenter dans certains cas une alternative », liée notamment à l’organisation interne des services, la disponibilité des personnels, la géographie du territoire ou encore le nombre de points de consultations fixes. « Ainsi, près de 20 départements réalisent davantage de visites à domicile que de consultations », relève l’étude. Des données importantes à prendre en compte pour mieux appréhender la présence de la PMI auprès des enfants, sachant que la norme légale ne recense que les séances organisées de consultations. De fait, « sa seule lecture pourrait induire, à tort, que certains départements ont une offre très faible ». Or, en cumulant les deux types d’actions, la disparité sur le territoire est moins forte et l’écart entre le département réalisant le volume d’actes le plus élevé et celui qui réalise le plus faible est réduit de moitié. Toutefois, dans neuf départements en dessous de la norme légale – qui est d’une demi-journée de consultations par semaine pour 200 enfants nés au cours de l’année précédente –, le volume de visites à domicile ne permet pas de compenser l’écart par rapport à la norme.

Notes

(1) Etudes et résultats n° 913 – Avril 2015 – Disponible sur www.drees.sante.gouv.fr.

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