Les services d’accueil et de soins voient entrer dans leurs locaux de plus en plus de primo-arrivants non francophones, constatent Les Cahiers de Rhizome, la revue de l’Observatoire santé mentale vulnérabilité et sociétés. Outre le fait que le recours à des services d’interprétariat ne relève pas d’un réflexe habituel pour les professionnels du médico-social, il est rappelé que de nombreuses associations ou institutions de soins n’ont pas les moyens de financer cette activité, ce qui engendre « des inégalités sociales de santé », voire des « erreurs de diagnostic et de traitement ». A travers de nombreuses expériences – en centre de santé, en EHPAD, dans des permanences téléphoniques de santé mentale –, la publication met en valeur l’importance de l’interprète, dont le rôle, parfois, se rapproche de celui de médiateur.
N° 55 – Février 2015 – Téléchargeable gratuitement sur