semble inhérente aux établissements de la protection judiciaire de la jeunesse. Professionnels comme usagers se trouvent fréquemment confrontés à des passages à l’acte ou à des climats de tensions qui les fragilisent. Cette violence doit-elle nécessairement et fatalement être considérée comme substantielle du travail social, s’interrogent Les Cahiers dynamiques ? L’un des auteurs de ce dossier, psychiatre, s’attache à repérer les déterminants qui favorisent le recours à la violence tandis que des directeurs de service apportent des conseils pour sa prévention et sa gestion. Mais la violence, c’est aussi celle qui s’exerce parfois entre les membres d’une équipe de professionnels, pointe la revue, qui consacre un article au concept de « bouc émissaire ».
« Prévention et gestion de la violence » – N° 60 – Décembre 2014 – Ed. érès – 12,50 €.