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Prévention de la radicalisation : une circulaire détaille la répartition des crédits supplémentaires du FIPD

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Le Premier ministre l’avait annoncé en janvier dernier(1). Le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) bénéficiera sur trois ans de 60 millions d’euros supplémentaires au titre de la lutte contre le terrorisme. Soit 20 millions d’euros par an. Le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance en a détaillé la répartition dans une circulaire adressée le 25 mars aux préfets. Dans l’enveloppe prévue pour 2015, 8,6 millions sont dédiés à la prévention de la radicalisation.

Sur ces 8,6 millions d’euros, 2,6 millions seront centralisés et soutiendront des partenariats nationaux, des formations, des campagnes de communication et de « contre-discours ». Au passage, la circulaire rappelle qu’un appel à projets a été lancé le 13 janvier 2015 pour la mise en place d’une équipe mobile d’appui psychologique qui pourra être sollicitée par les cellules de suivi des préfets. Selon les termes du cahier des charges de cet appel à projets, cette équipe devra être en mesure de traiter 150 situations dans le courant de l’année. Elle devrait être opérationnelle « dans le courant du mois d’avril ».

Les 6 millions restants seront déconcentrés et feront l’objet d’appels à projets départementaux. Les dotations départementales seront calculées en fonction de la répartition en 2015 des crédits du FIPD (hors vidéo surveillance) mais aussi du nombre de signalements par département au numéro vert du Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation. Les crédits serviront à soutenir les actions engagées par les cellules de suivi en matière d’action préventive et d’accompagnement des familles. Quatre types d’actions seront financées en priorité :

→ la mise en place de référents de parcours (travailleurs sociaux, éducateurs) ;

→ la mobilisation de postes de psychologues et de psychiatres formés à la radicalisation ;

→ des actions éducatives citoyennes, d’insertion sociale et professionnelle. « Pourront en particulier être soutenus des chantiers éducatifs et d’insertion, des séjours éducatifs, des chantiers humanitaires, etc. » ;

→ des actions de soutien à la parentalité, en particulier des groupes de parole de parents.

[Circulaire du 23 mars 2015, NOR/INT/K/15/04906/J, disponible sur www.interieur.gouv.fr]
Notes

(1) Voir ASH n° 2895 du 30-01-15, p. 11.

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