En 2013, 68 200 personnes travaillaient dans la fonction publique territoriale (FPT) en contrats aidés – dont 44 200 sous contrats uniques d’insertion (CUI) et 24 100 en emplois d’avenir –, soit 3,8 % du personnel des collectivités locales, signale une étude du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT)(1). Celle-ci révèle notamment que, « si la part d’emplois aidés reste assez faible dans la FPT, elle [a augmenté] en un an avec la mise en place des emplois d’avenir fin 2012 » et a atteint son plus haut niveau depuis 2005.
Un contrat aidé sur trois était ainsi un emploi d’avenir, ce qui représentait 1,3 % de l’effectif territorial au 31 décembre 2013, les CUI pesant pour leur part 2,4 % du personnel de la FPT. Le nombre des CUI a par ailleurs diminué de 3,8 % en deux ans puisque l’on en recensait 45 900 au 31 décembre 2011. A la fin 2013, les collectivités territoriales et leurs établissements publics employaient 17 % des CUI-CAE (contrat d’accompagnement dans l’emploi) et près de la moitié des 56 500 emplois d’avenir du secteur non marchand signés en 2013.
Autre enseignement : « au sein de la fonction publique territoriale, les contrats aidés ciblent davantage les régions qui comptent de nombreuses zones urbaines sensibles (ZUS) particulièrement touchées par le chômage telles que les départements d’outre-mer, les régions du nord de la France et l’Ile-de-France », indique le CNFPT. Enfin, les contrats aidés étaient employés principalement par les communes de plus de 3 500 habitants, sachant qu’un quart des collectivités et établissements territoriaux employaient au moins un CUI et 18 % au moins un emploi d’avenir.
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