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En bref – Contrats aidés en ZUS.

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En 2013, 12,2 % des personnes résidant en zone urbaine sensible (ZUS) de métropole ont été recrutées en contrat unique d’insertion ou en emploi d’avenir ou ont vu leur contrat renouvelé, soit près de 60 000 bénéficiaires, selon la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES).

Cette part est stable par rapport à 2012 (avec 12,1 %) du fait des embauches en emploi d’avenir, qui ont concerné notamment les jeunes de 16 à 25 ans résidant en ZUS. Dans ces territoires, les bénéficiaires de contrats aidés ont un niveau de formation initiale plus faible que les personnes résidant dans les quartiers environnants. Cependant, même lorsqu’ils disposent d’un niveau de formation initiale élevé, ils semblent pâtir d’un « effet quartier » pénalisant leur accès à l’emploi, relève sans surprise la DARES. En effet, les actifs de 16 à 25 ans titulaires d’un niveau de diplôme supérieur au bac présentaient un taux de chômage plus de 1,5 fois supérieur aux jeunes actifs de niveau équivalent résidant hors ZUS (21,6 %, contre 13,7 % en 2013).

Ils étaient également plus fréquemment allocataires de minima sociaux et de nationalité étrangère. Ils ont eu accès, en outre, davantage que les autres urbains aux contrats aidés non marchands. Enfin, les contrats en alternance restent peu mobilisés en ZUS, note l’enquête.

DARES Analyses n° 021 – Mars 2015 – Disp. sur http://travail-emploi.gouv.fr.

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