C’est sous cet hashtag de ralliement que Chantier école appelait ses adhérents à se mobiliser le 20 mars sur les réseaux sociaux, ou en organisant des rassemblements, pour alerter sur la « situation désastreuse de certains ateliers et chantiers d’insertion ». En cause : la mise en œuvre « mal maîtrisée » de la réforme de l’insertion par l’activité économique dans certaines régions, où la réforme n’a pas été suffisamment anticipée. Pour certaines structures, « la date de versement de l’aide au poste, décalée par rapport à ce qui existait avec les contrats uniques d’insertion, provoque de grosses difficultés de trésorerie », explique Luis Semedo, délégué national de Chantier école. En outre, des départements refusent le cofinancement des postes ou le retardent. Plus globalement, l’organisation demande « un choc de simplification et un allégement des contraintes » qui pèsent sur les structures. Alors que, selon Luis Semedo, la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle a demandé aux directions régionales de tenir compte de la situation, Chantier école a lancé une enquête dans son réseau afin de faire le point lors de la prochaine réunion du Conseil national de l’insertion par l’activité économique, le 15 avril.
Côté terrain
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