risquent, « si des solutions ne sont pas dégagées », de s’amplifier dans les semaines à venir, prévient la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNArs). Alors que le dispositif d’urgence est saturé, la fermeture des places hivernales va, à partir du 31 mars, remettre à la rue « plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ».
Selon la fédération, la situation est particulièrement critique dans certaines villes : à lyon et à lille, où quelque 300 personnes « sont menacées de remise à la rue », à toulouse, où « plus de 100 places hivernales vont fermer entre mars et mai », à bordeaux, à Grenoble…
La FNARS réitère ses demandes au gouvernement : mobiliser les préfets pour trouver des solutions d’orientation et d’accompagnement, maintenir les places hivernales et rouvrir celles qui ont déjà été fermées, le temps « qu’une solution digne et durable soit proposée ». la fédération, qui rappelle l’etat à ses engagements sur la « fin de la gestion au thermomètre » de l’hébergement, alerte les pouvoirs publics sur la « pression extrême que subissent les travailleurs sociaux ».