(Fonds social européen) par la France. C’est ce que demandent la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale), le Coorace, Emmaüs France et le Réseau Cocagne, selon lesquels « la gestion catastrophique du FSE par la France fragilise l’existence même de nombreuses structures de l’IAE [insertion par l’activité économique] ». Crédits versés avec plus de un an de retard, règles de fonctionnement et de contrôle trop lourdes et soumises à des modifications rétroactives… « L’outil FSE, bien qu’indispensable, a perdu toute son efficacité », estiment les associations, précisant que sa complexité augmente avec la délégation par l’Etat aux départements de la gestion des crédits FSE inclusion pour la période 2014-2020. Elles demandent la garantie pour les structures de l’IAE de percevoir a minima autant de financements européens que les années précédentes, une amélioration de l’information sur les règles de demande de financement, des versements plus rapides et une simplification des démarches administratives.
Côté terrain
En bref – Une réforme de la gestion du FSE
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