(Association nationale des gens du voyage catholiques) a adressé un courrier au Premier ministre dans lequel elle regrette que celui-ci ait depuis un certain temps « abandonné toute volonté d’agir » sur les questions concernant le « statut » des gens du voyage et celles qui touchent à la loi du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage. Dans sa missive datée du 4 mars, transmise aux ASH, le président de l’association, Christophe Sauvé, rappelle, en outre, qu’un an après la lettre de mission adressée par Manuel Valls à la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL) (voir ASH n° 2843 du 17-01-14, page 13), la Commission nationale consultative des gens du voyage n’est toujours pas installée « malgré plusieurs réunions préparatoires ». « Cette posture de statu quo ne fait que conforter ceux qui érigent ou maintiennent le mur de l’exclusion et de discrimination que vous étiez censé abattre pour laisser la place au droit commun des citoyens », insiste le responsable associatif, appelant le chef du gouvernement à prendre « la réelle mesure de la détresse sociale dans laquelle s’enfoncent les familles » et à « innover » au plus vite.
Côté terrain
En bref – L’ANGVC
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