A la suite d’une série de discussions sur les « parcours professionnels, carrières et rémunérations » commencées en septembre 2014 (voir ASH n° 2878 du 10-10-14, page 10), la ministre de la Fonction publique a tenu, le 10 mars, un point d’étape au cours duquel elle a présenté aux syndicats ses grandes orientations pour améliorer les carrières et les rémunérations des fonctionnaires. D’ici au 2 juin, annoncée comme la date de la séance de négociation conclusive, plus de dix réunions sont d’ores et déjà programmées. Parmi les pistes évoquées par Marylise Lebranchu, figure la revalorisation des grilles de rémunérations des agents des catégories A, B et C.
La ministre s’est refusée à chiffrer le coût de cette réforme, indiquant simplement que « cela réclame du temps » et que, pour respecter la dépense publique, ce coût devrait s’étaler jusqu’à 2020, voire 2021. Marylise Lebranchu envisage par ailleurs un allongement des carrières des agents, qui passerait de 25 ans à 35 ans, afin de leur permettre une meilleure progression et d’éviter qu’ils ne restent bloqués au même indice pendant plusieurs années en fin de carrière.