Inquiète la Fédération des organismes sociaux de la CGT, qui a, le 9 février, adressé un courrier au ministre du Travail. Le syndicat l’interpelle sur le financement du renouvellement des contrats pour une année supplémentaire, qui, selon lui, n’est pas garanti. Autre préoccupation : la phase d’entrée dans le dispositif – un accompagnement de six semaines à temps plein en accueil collectif (voir notre reportage sur la mise en œuvre du dispositif dans le Finistère dans les ASH n° 2896 du 6-02-15, page 20) – n’est à ses yeux pas adaptée aux jeunes les plus en difficulté et contraint les missions locales à louer des locaux adaptés. Le syndicat demande plus de souplesse, qui pourrait se traduire par des séances collectives et individuelles alternées, à un rythme moins intensif. Par ailleurs, la CGT demande que le financement de la mesure atteigne 3 000 € par jeune, contre 1 600 € actuellement, alors que le contrat d’autonomie « était financé jusqu’à 8 500 € par jeune ». Autre souhait : que les conseillers recrutés pour le dispositif le soient en contrat à durée indéterminée, leurs conditions d’embauche étant « précaires la plupart du temps ». Un point, notamment, soulevé par le rapport d’information sur la « mobilité sociale des jeunes » déposé le 29 janvier dernier à l’Assemblée nationale.
Côté cour
En bref – Le déploiement de la « garantie jeunes »
Article réservé aux abonnés