Pas en ce qui concerne le risque de radicalisation, mais certainement pour ce qui touche à la difficulté d’accueillir la jeunesse des quartiers populaires. Sachant qu’il existe entre ces deux questions une marge considérable. D’ailleurs, ceux qui ont commis ces attentats ont très peu vécu dans les quartiers. On les assimile aux jeunes des cités parce qu’ils sont d’origine maghrébine, mais leurs parcours sont atypiques. Je crois beaucoup plus, en ce qui les concerne, à l’influence de la prison, à l’absence de perspectives, à la déconsidération de soi… Ce qui fait que l’on devient à un moment donné la proie des héroïsmes
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