inquiète la CGT-PJJ, le Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES)-PJJ-fSu, le Syndicat des avocats de France et le Syndicat de la magistrature, qui ont adressé, le 12 février, un courrier à François hollande. L’absence d’annonces – en particulier sur le calendrier de la réforme –, alors que le ministère de la Justice fêtait le 2 février dernier le 70e anniversaire de l’ordonnance de 1945, « nourrit notre amertume, tant il est urgent de réaffirmer la spécialisation de la justice des mineurs, de repenser la temporalité pénale au plus près du rythme de l’enfant et de redonner la priorité à l’éducation sur la répression et l’enfermement », écrivent les quatre syndicats. « S’il devait signer l’abandon pur et simple d’un tel projet, ce silence renforcerait alors la colère des professionnels de l’enfance, qui font le constat quotidien des dégâts causés par le dévoiement de la justice pénale des mineurs », ajoutent-ils. Rappelant le chef de l’Etat à ses engagements de campagne, ils réclament « que soit présentée dès cette année une réforme progressiste et ambitieuse de la justice des mineurs ».
Côté terrain
En bref – L’avenir de la réforme de la justice des mineurs
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