a été présentée parmi les décorés de la promotion civile du 1er janvier de la Légion d’honneur (voir ASH n° 2891-2892 du 9-01-15, page 9). Or la sociologue, qui a publié de nombreux travaux sur les bandes d’adolescents et la déscolarisation, a refusé cette distinction. Dans un texte paru sur le site du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, elle écrit n’avoir « pas plus de mérites » que ses collègues, et estime que « la situation de millions de chômeurs et de précaires, des étrangers sans papiers ou des Roms et la persistance d’inégalités sociales et scolaires rendent d’autant plus dérisoire l’attribution de décorations dans un contexte où les besoins, les droits ou la sécurité des populations les plus vulnérables sont mis à mal ». Aux ASH, elle précise que sa décision est antérieure aux attentats de ce début d’année.
Côté terrain
En bref – Maryse Esterle
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