(groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification) n’est « pas hostile » à des mesures visant à simplifier et développer les dispositifs d’alternance, mais elle estime que la proposition du Conseil d’analyse économique de fusionner contrats d’apprentissage et de professionnalisation afin d’unifier leurs financements en une subvention unique modulée en fonction des niveaux de diplôme demande « quelques précisions ». La FFGEIQ rappelle que les contrats de professionnalisation – qui ont représenté 76 % des contrats signés par le GEIQ en 2013 – « permettent de construire des parcours de formation adaptés et individualisés, en particulier auprès de publics en difficulté d’insertion et/ou de faible niveau de qualification ». Elle craint que faire disparaître ce contrat – « qui permet en outre d’adapter le contenu pédagogique aux besoins des entreprises » – en faisant du contrat d’apprentissage la référence serait « un très mauvais signe pour le monde de l’entreprise ». La FFEIGQ souhaiterait qu’un état des lieux soit dressé et une analyse de la situation d’échec de l’apprentissage menée « avant d’envisager des solutions qui pourraient anéantir les dispositifs qui eux fonctionnent ».
Côté terrain
En bref – La Fédération française des GEIQ
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