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Signature d’une charte pour développer l’usage de la langue des signes à la télévision

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Représentants des principaux groupes audiovisuels français et associations de personnes sourdes et malentendantes, ils sont une vingtaine à avoir apposé leur paraphe au bas de la charte de qualité pour l’usage de la langue des signes française (LSF) dans les programmes télévisés, signée le 15 janvier en présence de Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, et sous l’égide du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). A travers ce document(1), les signataires entendent veiller « à la qualité de l’interprétation en langue des signes dans les programmes concernés », en tenant compte notamment du respect du sens du discours, de la langue française et des « règles inhérentes à l’interprétation professionnelle de programmes audiovisuels » (recours à plusieurs interprètes s’il y a nécessité de distinguer les interlocuteurs « en cas d’échanges complexes », indications complémentaires nécessaires à la bonne compréhension du programme…).

Le texte prévoit aussi une « bonne visibilité » de l’interprète à l’écran, la retransmission de sa traduction « dans son intégralité ». En outre, en cas de modification ou de suppression d’une émission normalement accessible en LSF, cette information doit être indiquée par sous-titrage ou en LSF. Enfin, la charte précise que « les signataires s’engagent à explorer les possibilités offertes par la télévision connectée et les nouvelles technologies pour améliorer l’accès, l’ergonomie et la diffusion de la LSF », le texte donnant quelques pistes dans ce domaine.

Lors de la signature de la charte, Ségolène Neuville a rappelé que l’accessibilité des programmes télévisés « figure en bonne place » parmi les objectifs de la loi « handicap » du 11 février 2005. Mais si cette accessibilité « a connu un développement assez important » pour ce qui est du sous-titrage, le bilan en matière de recours à la LSF« est plus nuancé », a reconnu la secrétaire d’Etat, qui souhaite que « cette charte apporte la qualité qui est attendue mais qu’elle contribue également à développer l’accessibilité des programmes télévisés en LSF ». Les associations de personnes sourdes et malentendantes demandent notamment qu’un des journaux du soir sur une chaîne publique soit interprété en LSF, « ce qui n’est actuellement pas prévu par le contrat d’objectifs et de moyens conclu entre France Télévisions et l’Etat », a de son côté précisé le CSA.

Notes

(1) Disponible sur www.csa.fr.

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