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« Faire de l’ANC-CLIC un lieu d’échanges et de réflexion »

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Lors de sa dernière assemblée générale, l’Association nationale des coordinateurs et directeurs de CLIC (ANC-CLIC) a modifié ses statuts(1). Dorénavant, les personnes physiques et morales des maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer (MAIA), des réseaux gérontologiques, des centres communaux d’action sociale (CCAS), des fédérations… peuvent la rejoindre. Richard-Pierre Williamson, son président, explique les enjeux de cette ouverture.
Par cette modification de vos statuts, entendez-vous participer au décloisonnement des nombreux dispositifs qui ciblent les aînés ?

L’ANC-CLIC, créée Il y a cinq ans, réunit déjà près de 25 % des 592 centres locaux d’information et de coordination (CLIC) du territoire. L’ouverture à des acteurs du secteur gérontologique avec lesquels nous avons un public et des partenaires communs – même si nos feuilles de route sont différentes – permettra à l’association de devenir une table d’échanges, un lieu d’expression et de réflexion et, pourquoi pas, de création d’événements communs. Il faut décloisonner ce secteur pour améliorer la qualité des aides et des soins aux personnes âgées. C’est dans ce même esprit que nous avions signé l’an dernier une convention de partenariat avec l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées), considérant que les CLIC avaient des préoccupations semblables à celles des établissements(2). Nous poussons aujourd’hui la réflexion plus loin en proposant au collectif national des pilotes de MAIA de siéger à notre conseil d’administration. Nous allons engager une démarche similaire avec l’union nationale des réseaux gérontologiques et l’Unccas. C’est dans ce contexte que nous allons changer le déroulé de notre acronyme, pour que les initiales signifient Association nationale des coordinateurs et directeurs de CLIC-Coordination locale-intégration-Convergence.

Un autre de vos projets est de recenser les bonnes pratiques des CLIC…

Les CLIC sont des laboratoires d’idées et leurs expériences méritent d’être diffusées. En décembre, nous avons signé une convention avec la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) pour recenser ces « bonnes pratiques inspirantes » qui rendent un meilleur service à l’usager. Celles-ci, centrées sur la personne âgée, sur l’organisation interne et les professionnels, seront publiées, d’ici à la mi-2015, sur un site Web dédié. Je pense à des expériences comme celles que nous avons développées au CLIC de La-Roche-sur-Yon que je dirige – l’embauche d’un cadre A qui se consacre au « bien vieillir », un atelier « gestion des émotions et communication bienveillante » –, dans de nombreux autres CLIC autour de l’aide aux aidants ou encore la gestion partagée des listes d’attente en EHPAD. De plus, la DGCS souhaite que nous recensions les bonnes pratiques partagées par les CLIC, les MAIA et les réseaux gérontologiques, ce qui permettra de démontrer que travailler ensemble permet de gagner en efficacité.

D’autres partenariats se concrétisent-ils ?

Courant décembre, nous avons signé une convention avec l’Association française des aidants pour rédiger un livret à destination des professionnels et un guide national pour les aidants. Avec la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, nous sommes associés pour la rénovation du portail national d’information sur les CLIC. Avec l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux, il s’agit de participer à la rédaction d’un guide des bonnes pratiques à destination des CLIC, qui pourrait servir d’appui méthodologique dans le cadre de l’évaluation externe…

Quelles ambitions pour les CLIC ?

Notre ambition est que ces outils, exceptionnels mais pas aboutis, soient marqués dans le marbre dans la loi « vieillissement ». S’il ne promeut pas ces dispositifs de façon équitable sur tout le territoire, nous ne voyons pas comment le gouvernement compte développer le soutien à domicile des personnes âgées et la prévention. Les MAIA ne pourront pas non plus se développer si elles ne s’appuient pas sur des CLIC. Nous poursuivons donc notre travail auprès des élus pour l’introduction dans la loi d’un décret visant « le déploiement et l’élargissement des missions des CLIC ».

Notes

(1) Voir ASH n° 2867 du 4-07-14, p. 25.

(2) Voir ASH n° 2821 du 23-08-13, p. 21.

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