Dans son avis adopté le 26 novembre (disp. sur www.lecese.fr), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) formule un certain nombre de propositions pour favoriser la mixité des métiers. Une démarche qui s’inscrit dans le droit-fil de l’objectif du gouvernement de rendre mixtes un tiers des métiers d’ici à 2025. Dans la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale – qui, selon elle, présente de nombreux métiers non mixtes comptant des effectifs importants –, l’instance suggère de fixer des objectifs chiffrés de recrutement à échéance. S’agissant de la fonction publique, qui accuse un « fort déséquilibre de genre », notamment dans le secteur hospitalier, le CESE préconise de « faire de la formation initiale par l’apprentissage dans les trois fonctions publiques un levier au service de la mixité des métiers. Il suggère, au préalable, de faire évoluer les emplois d’avenir vers un véritable dispositif d’apprentissage avec une perspective de recrutement et de titularisation. » Autre proposition du conseil : « intégrer l’objectif d’une plus grande mixité des métiers dans la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences [GPEC] », discutée tous les trois ans au sein des entreprises. Il conviendrait surtout, d’après lui, d’« harmoniser les périodes de négociation sur la GPEC et celles relatives à l’égalité et à la mixité professionnelle ».