Le 26 novembre, jour anniversaire du démarrage des débats sur la loi de Simone Veil reconnaissant le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), l’Assemblée nationale a adopté une proposition de résolution consignée par tous les présidents de groupe pour « réaffirmer » ce « droit fondamental ». Ainsi, avec ce texte non contraignant, la France « réaffirme son engagement à défendre et promouvoir l’accès sûr et légal à l’avortement, et à faire progresser les droits des femmes dans l’ensemble de nos sociétés, en France, en Europe et dans le monde », résume son exposé des motifs. La résolution rappelle notamment que « le droit universel des femmes à disposer librement de leur corps est une condition indispensable pour la construction de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, et d’une société de progrès ». Elle affirme par ailleurs « la nécessité de garantir l’accès des femmes à une information de qualité, à une contraception adaptée et à l’avortement sûr et légal ». Et ses signataires souhaitent que « la France poursuive son engagement au niveau européen, comme international, en faveur d’un accès universel à la planification familiale ».
Côté cour
En bref – Droit à l’IVG
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