Mirabelle, Scoubidou, Caramel, Luciole… ces noms de crèches ressemblent à des milliers d’autres en France. Et pourtant, ces établissements franciliens et gérés par l’Institut d’éducation et de pratiques citoyennes (IEPC) présentent une particularité de taille : 50 % des enfants accueillis ont des parents allocataires du revenu de solidarité active (RSA). « En France, les modes de garde sont traditionnellement ouverts aux enfants dont les deux parents travaillent, constate Mara Maudet, directrice de cette association qui gère neuf crèches en région parisienne(1). Mais pour les familles situées à la périphérie, comme les femmes sans emploi élevant seules leur enfant, c’est beaucoup plus compliqué. » Selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), parue en février dernier, les deux tiers des mères allocataires de minima sociaux ayant un enfant de moins de 3 ans citent la garde de celui-ci comme un frein à la recherche d’un emploi ou comme un motif de retrait du marché du travail(2).
Or, comme le pointaient les travaux préparatoires de la dernière Conférence nationale de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, en décembre 2012, les familles vulnérables ont moins accès que les autres à un mode de garde, qu’il soit individuel ou collectif(3). En effet, 92 % des enfants de moins de 3 ans des 20 % de familles les plus pauvres sont gardés principalement par leurs parents, tandis que 4 % vont à la crèche et 2 % chez une assistante maternelle. Parmi les obstacles avancés, en premier lieu le coût de l’embauche d’une assistante maternelle, évalué à 130 € par mois après déduction du complément de libre choix du mode de garde. Si les crèches sont moins onéreuses (53 € mensuels pour les plus modestes), les difficultés d’accès sont liées à d’autres facteurs comme « le manque de places, les horaires inadaptés au travail fractionné de nombreuses familles précaires et le fait que de nombreux établissements attribuent [les places] de manière prioritaire aux couples dont les deux parents sont actifs ».
Ces constats, formulés également par la Cour des comptes(4) et le Haut Conseil de la famille(5), rejoignent le diagnostic formulé par la caisse nationale des allocations familiales (CNAF), premier financeur de la petite enfance. Sa convention d’objectifs et de gestion signée avec l’Etat pour 2013-2017 entend corriger les inégalités sociales en accueillant au moins 10 % d’enfants issus de familles pauvres dans les crèches(6). « Cet objectif représente une inflexion assez significative dans la petite enfance », souligne son directeur général, Daniel Lenoir, qui entend placer la réduction des inégalités sociales sur le même plan que la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle. « On peut imaginer que ce taux de 10 % conditionne à l’avenir nos subventions aux établissements. Mais on doit d’abord vérifier la pertinence de nos indicateurs. » Une enquête en cours dans quatre départements, appelée Filoue (fichier localisé des enfants usagers d’établissements d’accueil du jeune enfant), doit justement permettre de mieux connaître le public des enfants accueillis en crèche…
Autre décision en faveur des plus modestes : à partir du 1er janvier 2015, la CNAF va expérimenter dans dix départements le principe du tiers payant pour le complément de libre choix du mode de garde, permettant de couvrir une partie de la rémunération des assistantes maternelles. « Cela va permettre aux familles de ne pas trop avancer d’argent, ce qui était souvent un frein à l’embauche d’une assistante maternelle », explique Daniel Lenoir. Un fonds « publics et territoires », doté de 380 millions d’euros pour la période 2013-2017(7), vise quant à lui à majorer les subventions des établissements portant des projets novateurs, comme des horaires atypiques, l’accueil de familles en insertion ou des partenariats avec les travailleurs sociaux. « L’objectif est d’inciter à l’innovation, précise Daniel Lenoir. On souhaiterait aussi financer des expériences en matière d’aide à l’acquisition du langage, car on sait que la réduction des inégalités commence très tôt dans ce domaine » (voir page 31).
Depuis une dizaine d’années, plusieurs initiatives ont visé à répondre aux besoins spécifiques des parents en recherche d’emploi, et en particulier des mères isolées, qui sont les premières à faire les frais de l’absence de mode de garde (voir aussi l’expérience menée à Rezé, en Loire-Atlantique, ce numéro, page 24). Dans les quartiers nord de Marseille, la crèche parentale Les coccinelles a été fondée en 2009 par le centre social Val Plan Bégudes, dans le cadre d’un appel à projets innovants de la caisse d’allocations familiales (CAF). Son ouverture est issue d’un diagnostic partagé des habitants et des institutions locales sur le manque de modes de garde pour les mères seules et sans emploi. Cette crèche parentale de 20 places accueille aujourd’hui 70 % d’enfants dont les parents sont en insertion (et 30 % d’enfants dont les parents sont « bi-actifs »). Les familles sont orientées par les travailleurs sociaux de la CAF ou du conseil général, le bouche-à-oreille ou via un partenariat avec un centre mère-enfant. La durée de l’accueil est fixée par contrat à trois mois reconductibles, à condition que la famille s’engage dans un processus d’insertion. « On travaille avec la chargée d’insertion professionnelle du centre social et c’est elle qui valide l’inscription de l’enfant », souligne Christelle Lopez, directrice de la crèche.
A Bordeaux, la crèche « Les petites pousses du lac », gérée par la filiale « petite enfance » des Apprentis d’Auteuil, fonctionne sur le même modèle. Située dans le quartier populaire des Aubiers, elle peut accueillir 35 enfants dès l’âge de 2 mois et demi. Une bonne moitié d’entre eux sont issus de familles modestes à très modestes, en lien avec la sociologie du quartier. « On est dans une belle mixité sociale », témoigne Ghislaine Métrat, sa directrice, précisant que toutes les familles sont orientées par un guichet unique d’attribution des places en crèche, instauré par la mairie de Bordeaux, comme nombre d’autres municipalités en France. Les familles précaires sont constituées en grande partie par des mères seules en voie d’insertion, accompagnées par une association de formation permanente (AFEPT) dont les locaux sont attenants à la crèche.
Le retour des mères vers l’emploi peut parfois être assuré au sein même de la structure gérant la crèche. C’est le cas de l’IEPC, situé à Sartrouville (Yvelines), qui possède un chantier d’insertion de 80 places, encadré par six salariés, dans les métiers de l’aide aux personnes âgées et de la petite enfance. Qu’elles soient embauchées par le chantier ou non, toutes les familles de la crèche doivent s’engager à effectuer des démarches d’insertion. Dès leur arrivée, elles signent un contrat d’accompagnement vers l’emploi de six mois. « Une fois l’emploi trouvé, le mode de garde est pérennisé », assure la directrice, qui revendique un taux d’accès à un emploi ou une formation de 85 à 90 %.
Dans le sud de la France, à Toulon, la Maison d’accueil multiservices intergénérationnelle (MAMI), fondée en 2004, porte elle aussi cette double mission. Dans le cadre d’une convention avec le conseil général du Var, cette association s’est fixé pour objectif d’accueillir 40 % de familles dites prioritaires dans sept de ses crèches, et d’embaucher chaque année 20 personnes en contrat aidé dans ses établissements d’accueil du jeune enfant. « Ce n’est pas toujours évident à gérer, confie Marie-Jo Deodato, directrice de la MAMI. Dans la petite enfance, le personnel s’investit déjà beaucoup auprès des enfants et là, il leur faut en plus accueillir des personnes en insertion pour les former à leur métier. »
Cette vocation d’insertion sociale se double parfois d’une volonté de mieux coller aux horaires de travail atypiques des familles. A Bordeaux, la crèche « Les petites pousses du lac » ouvre de 5 h 30 le matin à 21 heures le soir. Sur les 35 familles accueillies dans l’établissement, dix bénéficient de cette plage horaire élargie. « Cela nous demande beaucoup d’adaptabilité. Mais si on ne le faisait pas, on laisserait des gens sur le carreau. Car l’offre de crèche en horaires décalés est très rare. » Aux yeux de la directrice, « l’accueil traditionnel qui débute à 7 h 30 et termine à 18 h 30 n’est pas adapté aux besoins des familles d’aujourd’hui. Les crèches vont devoir repenser leur manière d’accueillir les enfants pour s’adapter aux problématiques sociales et à l’instabilité de l’emploi. »
En région parisienne, les crèches de l’IEPC offrent elles aussi une large amplitude horaire, allant de 12 à 13 heures par jour. « Les parents que nous accueillons ont des emplois du temps fluctuants, confirme Mara Maudet. Un enfant peut très bien venir de 7 heures à 13 heures une semaine et de 10 heures à 19 heures la suivante. » La durée d’accueil varie également selon la situation professionnelle du parent. « Par exemple, on peut diminuer le temps d’accueil d’un enfant quand la mission d’un parent s’arrête », poursuit la directrice.
Cette politique d’accueil des familles défavorisées peut aussi s’opérer à l’échelle d’une ville. Une expérimentation conduite depuis 2012 dans le quartier nord de Nantes s’attache à développer la complémentarité entre travailleurs sociaux et professionnels de la petite enfance. Ce dispositif est né après une étude réalisée par un cabinet indépendant en 2009-2010 sur les liens entre modes de garde et freins à l’emploi, en partenariat avec les acteurs locaux (ville, CAF, conseil général…). « Elle avait mis en évidence les difficultés des familles monoparentales au RSA à trouver un mode de garde pour leur insertion », raconte Natacha Vincent, responsable de territoire à la direction « petite enfance » de la ville. Dans le quartier nantais concerné par cette problématique, plusieurs actions ont donc été mises en œuvre à partir de janvier 2012 : création de 15 places d’accueil supplémentaires dans les crèches municipales (soit cinq dans les trois multiaccueils du quartier, financés par le plan « Espoir banlieues »), recours aux places d’urgence et mobilisation des assistantes maternelles en cas de besoin immédiat.
Le relais petite enfance, point d’information des parents sur les modes de garde, a été placé au centre du dispositif pour conseiller les familles. Surtout, la ville s’est attachée à faciliter la mise en réseau des professionnels de l’insertion et de la petite enfance via des réunions de sensibilisation et la rédaction de documents partagés. « L’objectif, c’est de permettre à chacun de se forger une culture commune, sans pour autant sortir de sa mission, poursuit Natacha Vincent. Par exemple, sensibiliser les travailleurs sociaux au fait qu’il est possible de demander quelques heures de garde par semaine pour passer son permis de conduire ou faire du bénévolat dans une association et que la question du mode de garde doit être traitée très en amont de la recherche d’emploi. »
Au final, sur les 250 familles monoparentales au RSA recensées, 60 ont exprimé un besoin et obtenu une solution de garde : 50 en multiaccueil municipal, quatre en associatif et six chez une assistante maternelle. « C’est assez peu car la ville a été frappée de plein fouet par la crise, ce qui a limité les reprises d’emploi, explique Natacha Vincent. Nous n’avons pas non plus de prise sur les autres freins à l’emploi que le mode de garde. » Le dispositif doit également être amélioré en matière de suivi des familles après l’obtention d’un mode de garde. « Mais c’est en cours de mise en place », précise la responsable. Un comité de pilotage doit également se réunir au début 2015 pour savoir si l’expérimentation s’étendra à d’autres quartiers. Toujours est-il que la ville possède déjà une longueur d’avance en matière d’accueil de public à très bas revenus : il représente 39 % des familles des crèches municipales et 56 % dans le quartier nord. « Il faut une volonté politique pour faire des crèches un levier de lutte contre les inégalités », relève Natacha Vincent.
Tous reconnaissent que l’accueil de familles en insertion ou l’adoption d’horaires atypiques mobilisent beaucoup d’énergie. « C’est forcément plus de travail et d’organisation pour les équipes », note Mara Maudet, à l’IEPC. Pour répondre au plus près des besoins, ces crèches doivent en effet accueillir plus d’enfants que de places, afin que les emplois du temps des uns et des autres se compensent. A Nantes, Natacha Vincent avoue qu’il n’est pas toujours simple de concilier attention particulière aux questions sociales et mode de fonctionnement des crèches, qui doivent afficher un taux de « remplissage » suffisamment élevé pour obtenir le maximum de subventions. Or il est plus facile d’atteindre ces objectifs en recevant des familles dont les deux parents travaillent à temps plein qu’en jonglant avec des contrats à temps partiels qui multiplient le nombre d’enfants accueillis. « On ne peut pas mettre nos équipes en difficulté en sur-remplissant les crèches », prévient Natacha Vincent. « Il est évidemment plus facile pour une crèche de gérer la demande d’une famille bi-active, concède Daniel Lenoir. Mais nous sommes en train de conduire une étude économique sur le fonctionnement des crèches pour en savoir un peu plus. Nous savons déjà que 30 % d’entre elles parviennent à tenir leurs objectifs, et qu’il n’y a pas forcément de corrélation avec le type de public accueilli… »
Si ces établissements se démènent pour coller aux attentes des parents, ils ne peuvent à eux seuls absorber la demande. « On nous appelle régulièrement en urgence pour des mamans sans solution, témoigne Marie-Jo Deotado, à Toulon. Mais notre liste d’attente s’allonge et nous sommes loin de couvrir l’ensemble des besoins. » La déléguée générale d’Auteuil « petite enfance », Marie de Saint-Laurent, dresse un constat similaire : « Nous recevons un accueil dithyrambique des caisses d’allocations familiales quand nous portons un projet d’ouverture de crèche. Mais nous sommes confrontés à un frein structurel, celui des mairies dont les caisses sont vides et qui sont confrontées à des dilemmes extrêmement cruels dans les territoires les plus pauvres. » Implantée dans la Seine-Saint-Denis, où le manque de places en crèches est criant, la coopérative E2S tente de répondre à ces difficultés budgétaires en proposant des crèches itinérantes appelées « Soli’mômes ». La première d’entre elles a ouvert ses portes en novembre 2013 à Montreuil, dans un quartier enclavé et déserté des commerces et services. Le multiaccueil, qui propose 15 places pour les enfants en âge de marcher, est ouvert deux jours par semaine de 8 heures à 19 heures (lundi et mardi) dans l’annexe d’un centre social. A partir du 1er janvier 2015, un second multiaccueil ouvrira ses portes le jeudi et le vendredi à Bondy, dans un modulaire situé au cœur du quartier de la Sablière.
« Nous répondons à un besoin qui n’était pas couvert jusqu’à présent, tout en prenant en compte les contraintes foncières des mairies », résume Peggy Garnier, coordinatrice « petite enfance » à E2S. A Montreuil, la crèche a trouvé son public, avec 23 familles accueillies. « Ce sont des mamans qui nous laissent leurs enfants pour suivre un atelier sociolinguistique, prendre des cours de couture, rechercher un emploi, rencontrer leur référent RSA, bénéficier de soins médicaux ou tout simplement souffler un peu », détaille la coordinatrice. Deux autres projets de crèches sont en gestation pour 2015 au sein de la coopérative. « On sent une évolution dans la petite enfance, poursuit-elle. Quand on regarde l’histoire des crèches, elles n’accueillaient au départ que les enfants dont les deux parents travaillaient, puis seulement l’un des deux. Maintenant, elles commencent à s’ouvrir aux parents sans emploi… »
Reste à créer suffisamment de places pour répondre à l’ensemble de ces besoins. Selon Alain Feretti, administrateur de l’Union nationale des associations familiales (Unaf), en charge de la petite enfance, il manquerait 400 000 places d’accueil (tous modes de garde confondus) pour satisfaire toutes les demandes. « Or les collectivités locales sont de plus en plus frileuses pour investir dans les crèches, d’autant que cela coûte de plus en plus cher », déplore-t-il, ajoutant que les schémas territoriaux des services aux familles, censés développer de nouvelles solutions d’accueil(8), sont loin d’être généralisés. A la CNAF, Daniel Lenoir répond que l’objectif de 275 000 nouvelles solutions de garde (dont 100 000 en crèche) d’ici à 2017 sera bien tenu. A la suite des préconisations du Haut Conseil de la famille formulées le 9 octobre, le gouvernement a d’ailleurs décidé d’accélérer la mise en œuvre du plan « crèches »(9). Aux yeux d’Alain Feretti, investir massivement dans la petite enfance n’a rien d’une dépense inutile. « Nous avons tout à y gagner, non seulement en matière d’essor économique, avec un taux d’emploi féminin plus important, mais aussi en matière de réduction des inégalités sociales et culturelles. » Pour Natacha Vincent, accueillir davantage de familles à bas revenus au sein des crèches représente également un enjeu fort en matière de première relation aux institutions. « Si cette première relation est apaisée et joyeuse, c’est bon pour le bien-être des enfants et pour la confiance des parents pour la suite, notamment à l’école…»
Nouer des liens étroits avec les familles constitue un autre enjeu des crèches accueillant des parents en insertion. A Marseille, la crèche parentale Les coccinelles, qui n’accueille les enfants qu’à partir de 1 an, travaille beaucoup sur l’accompagnement à la parentalité. « Les mères que nous recevons ne sont pas prêtes à laisser leurs enfants avant cet âge, indique sa directrice Christelle Lopez. On les accompagne d’abord dans un processus de séparation avec leur enfant, ce qui leur permet ensuite de se lancer dans la recherche d’emploi. » Les professionnels travaillent également sur l’estime de soi, les incidences de la maternité sur le corps, le couple, l’équilibre psychologique… « Nous voyons un peu notre crèche comme un cocon pour les enfants et leurs parents, poursuit-elle. Quand ils sont en insertion, ils sont souvent ballottés d’une institution à une autre : ici, les mères ont un lieu de référence où on leur laisse le temps de savoir ce qu’elles veulent faire. » Pour faire vivre cet objectif, plusieurs temps forts jalonnent la vie de la crèche. Une « pause du mardi », organisée tous les quinze jours, rassemble les parents qui le souhaitent autour d’un café de manière conviviale. Une fois par mois, une conférence nommée « L’instant parent », fait intervenir un spécialiste (pédiatre, psychologue…) sur une question touchant la petite enfance. Dans les douze crèches gérées par la filiale « petite enfance » des Apprentis d’Auteuil, toutes sortes de dispositifs sont également mis en œuvre pour créer du lien avec les familles : café des parents, sorties culturelles en famille ou à la piscine organisées par la crèche, spectacles associant les parents, etc.
(1) L’IEPC prévoit d’ouvrir une dixième crèche dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
(2) Etudes et résultats n° 874 – Février 2014 – Disponible sur
(3) Rapport du groupe de travail « Familles vulnérables, enfance et réussite éducative » piloté par Dominique Versini et Pierre-Yves Madignier –
(4) Dans un rapport de novembre 2013 sur l’accueil des enfants de moins de 3 ans – Voir ASH n° 2836 du 6-12-13, p. 10.
(5) Dans une note du 23 janvier 2013 sur l’accueil des jeunes enfants en difficulté socio-économique – Voir ASH n° 2797 du 15-02-13, p. 10.
(6) Voir ASH n° 2819-2820 du 19-07-13, p. 9.