dans les villes moyennes font l’objet d’un rapport de recherche réalisé pour l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP). Les auteurs, qui ont analysé ces politiques dans six villes de 18 000 à 63 000 habitants (toutes ont bénéficié d’un accompagnement par l’INJEP), se penchent particulièrement sur la notion de transversalité et en distinguent trois modèles de déclinaison. Le premier relève d’une approche plutôt « classique », reposant sur des partenariats mais subordonnée à des « impératifs sectoriels », dans la délégation des élus notamment. Le deuxième intègre les actions menées en direction des jeunes par l’ensemble des secteurs existants, avec un « service jeunesse identifié à la fois dans un rôle de coordonnateur et d’acteur ressource sur le territoire ». Le troisième est caractérisé par l’« intersectorialité », définie comme la « collaboration de tous les secteurs d’action publique autour d’un projet commun », dans une approche globale. Le rapport s’intéresse aussi à la prise en compte du territoire, aux influences des « représentations dominantes de la jeunesse » et à la place des jeunes dans ces politiques.
Villes et jeunesses. Nouvelles configurations de l’action publique locale en matière de jeunesse – Rapport d’étude de Jean-Pierre Halter, en collaboration avec Marie Dumollard – INJEP – Octobre 2014 – Disponible sur