Dans un bilan positif, l’Observatoire national de l’action sociale décentralisée (ODAS) montre que les départements « n’ont cessé d’investir des ressources considérables dans le domaine social, tout en réussissant à diversifier l’offre sociale et médico-sociale, sans accroître pour autant les inégalités de réponses entre territoires ».
Aujourd’hui, un conseil général sur deux est engagé dans le développement social, présenté comme « une nouvelle pratique sociale axée sur l’implication de tous les acteurs locaux dans le développement d’initiatives aptes à renforcer les solidarités de proximité ». Fort de ces constats, l’ODAS appelle le gouvernement à revoir son projet de réforme territoriale « en partant d’une vision mieux définie de la finalité de la démarche et en s’appuyant sur une évaluation approfondie des forces et faiblesses de chaque type de collectivité ». Pour les auteurs, « un troisième acte de décentralisation ne peut se justifier que s’il aboutit à renforcer l’efficacité économique des pouvoirs publics sans pour autant affaiblir les mécanismes de solidarité ».
Ce bilan devait être présenté le 13 novembre lors d’un « symposium » organisé par l’ODAS sur l’avenir de l’action sociale et médico-sociale.