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Création d’un collectif interassociatif « pour une France accessible pour tous »

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Composé de 17 organisations représentatives de personnes en situation de handicap, de personnes âgées, de familles, mais également d’usagers des transports ou de la voirie, le « collectif national pour une France accessible pour tous » est né(1). Parmi ses membres figurent notamment l’Association des paralysés de France, l’Association nationale pour l’intégration des personnes handicapées moteurs, la FNATH (Association des accidentés de la vie), l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques, l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis et l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux.

Sa création « fait suite à la publication de l’ordonnance relative à l’accessibilité qui crée les agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) », expliquent les organisations, qui s’étaient déjà exprimées contre le texte paru au Journal officiel le 27 septembre dernier(2). Ses dispositions, qui prévoient des délais supplémentaires et des dérogations à la mise en accessibilité des établissements recevant du public, sont en effet perçues comme de graves reculs par rapport à la loi du 11 février 2005. Le collectif, qui rappelle partager les recommandations du défenseur des droits sur ce sujet et l’avis défavorable du Conseil national consultatif des personnes handicapées sur le projet d’ordonnance, demande aux parlementaires de « refuser de ratifier en l’état l’ordonnance qui leur sera présentée prochainement par le gouvernement »(3). Il appelle toutes les organisations engagées pour l’accessibilité universelle – notion qu’il souhaite promouvoir auprès de l’opinion publique et des décideurs politiques – à le rejoindre.

Le Comité pour le droit au travail des handicapés et l’égalité des droits a d’ores et déjà annoncé qu’il s’associait à cette initiative et à toute action visant à rejeter l’ordonnance.

Notes

(1) Contact : nicolas.merille@apf.asso.fr.

(2) Voir ASH n° 2877 du 3-10-14, p. 44.

(3) Pour être dotée d’une force législative, l’ordonnance doit être ratifiée par les parlementaires cinq mois après sa publication, soit le 27 février 2015 au plus tard.

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