a augmenté de 3 % entre 2008 et 2012, c’est-à-dire que 440 000 enfants sont passés sous le seuil de pauvreté (60 % du revenu annuel médian). C’est l’une des conclusions du rapport Les enfants de la récession, réalisé par le centre de recherche Innocenti de l’Unicef, qui mesure l’impact de la crise économique sur le bien-être des enfants dans 41 pays riches. L’organisation souligne aussi la proportion grandissante – 11,2 % en 2013 – des 15-24 ans qui ne sont ni dans le système éducatif, ni en situation d’emploi ou de formation. Plus globalement, elle note que la pauvreté des enfants a augmenté dans 23 pays, et particulièrement en Espagne, en Grèce, en Italie, en Croatie, aux Pays baltes, en Irlande, en Islande et au Luxembourg, alors que dans 18 pays – dont le Chili, la Finlande, la Norvège, la Pologne et la République slovaque – « les familles et les gouvernements ont trouvé les moyens de gérer les conséquences les plus dramatiques de la récession » et ont vu leur taux de pauvreté des enfants diminuer. Ce qui prouve que « certaines politiques et leurs modalités de mise en œuvre ont été plus efficaces que d’autres ».
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