Le 21 octobre, le ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social a tenu une « réunion de mobilisation pour l’emploi » à laquelle ont participé des représentants syndicaux et patronaux, l’Assemblée des départements de France, l’Association des régions de France, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale et le Conseil national de l’insertion par l’activité économique. François Rebsamen a affirmé la nécessité d’aboutir à un « plan d’action » contre le chômage de longue durée avant la fin novembre et de négocier un nouvel accord national interprofessionnel (ANI) sur l’accompagnement vers l’emploi des « jeunes décrocheurs ».
Pour parvenir à un « plan d’action » sur le chômage de longue durée – et non plus un ANI, comme cela avait été annoncé lors de la conférence sociale des 7 et 8 juillet dernier(1) –, le ministre a proposé aux différents acteurs des axes de travail qui s’articulent autour de :
→ la prévention ;
→ la mobilisation des employeurs ;
→ l’évolution des dispositifs d’accompagnement ;
→ l’amélioration de l’efficacité des mesures d’insertion existantes ;
→ l’accès à la formation.
La réunion de mobilisation visait également à « établir un diagnostic et à définir des priorités thématiques », a indiqué le ministère. « D’ici à novembre, on va travailler en bilatérales » avec les partenaires sociaux, les collectivités territoriales et les acteurs de l’insertion, a-t-il ajouté à l’issue de la réunion.
Afin de mieux accompagner les jeunes vers l’emploi, le ministre a demandé aux partenaires sociaux de négocier un nouvel ANI – le précédent prenant fin le 31 décembre prochain(2) – sur la base de trois orientations :
→ un dispositif rénové d’accompagnement ;
→ un enrichissement des mesures mobilisables pour l’ensemble des acteurs ;
→ une aide au recrutement et à l’intégration des « jeunes décrocheurs » en entreprise, qui inclurait un dispositif de suivi dans l’emploi.