Catherine Sultan, directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), a demandé à ses services d’initier une réflexion interministérielle sur le statut des familles d’accueil à la PJJ « pour envisager la création d’un statut juridique ad hoc propre à [leur] offrir les garanties nécessaires », comme l’a préconisé en 2012 l’inspection générale des services judiciaires, qui a par ailleurs souligné « la pertinence du dispositif ». C’est ce qu’elle annonce dans un courrier adressé le 19 septembre aux présidents de l’Uniopss et de l’Ufnafaam qui l’avaient interpellée, dans une lettre datée du 21 juillet, sur le « cadre légal » du statut de ces familles, « soumises ni à l’agrément préalable, ni à la formation obligatoire » des assistants familiaux et indemnisées dans le cadre d’un engagement bénévole. Catherine Sultan indique être « consciente des fragilités et des limites » du cadre actuel. Elle rappelle que le placement familial à la PJJ repose aujourd’hui sur des familles qui s’engagent volontairement dans une « démarche citoyenne », de manière bénévole. Elles sont « systématiquement rattachées à une unité éducative d’hébergement diversifié », bénéficient de l’accompagnement « permanent des professionnels de l’établissement de placement » et perçoivent une indemnité forfaitaire d’accueil journalière.
Côté cour
En bref – Placement familial à la PJJ.
Article réservé aux abonnés