adoptée le 17 juillet (voir ASH n° 2869-2870 du 18-07-14, page 34), a fait naître la contrainte pénale, grâce à laquelle les personnes désocialisées « ne seront plus mises à l’écart après un délit mais accompagnées en vue d’une insertion durable », se félicite la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale). Il faudra veiller à ce que cette nouvelle peine « s’adresse tout particulièrement aux personnes en situation précaire » et à « l’effectivité du partenariat entre les associations et l’administration pénitentiaire » dans sa mise en œuvre, ajoute-t-elle. Le Syndicat de la magistrature s’inquiète, quant à lui, « de la confusion entre le rôle du juge de l’application des peines, du service pénitentiaire d’insertion et de probation et des instances locales de prévention de la délinquance, en permettant à ces dernières “d’organiser les modalités de suivi et de contrôle en milieu ouvert […] des personnes condamnées sortant de détention” ».
Côté terrain
En bref – La loi de lutte contre la récidive,
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