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« Etats généraux du travail social » : les groupes de travail thématiques ont été installés

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Les « états généraux du travail social » (EGTS) de nouveau sur les rails ? On peut l’espérer : après la confusion qui a entouré l’organisation de certaines assises régionales et la crainte de voir le processus – initié dans le cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté (1) – s’enliser, la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, a installé le 22 juillet les groupes de travail thématiques nationaux, conformément à ce qu’elle avait annoncé dans un entretien aux ASH au début du mois (2). Chargés de préparer les « états généraux » qui se tiendront finalement en janvier 2015 – et non pas à l’automne comme le prévoyait le calendrier initial –, ces groupes de travail « se fonderont sur une méthode ascendante et participative, afin que les contributions des assises interrégionales constituent le socle de la rencontre nationale », précise le communiqué de Ségolène Neuville.

Cinq groupes thématiques

Chacun de ces groupes sera coprésidé par le ministère des Affaires sociales et de la Santé et un « acteur de l’intervention sociale » :

→ le groupe « Place des usagers » sera ainsi coprésidé par Marcel Jaeger, membre du Conseil supérieur du travail social ;

→ le groupe « Métiers et complémentarités » par Didier Tronche, ancien président de la commission professionnelle consultative du travail social et de l’intervention sociale ;

→ le groupe « Coordination des acteurs » par Arnaud Bazin, président du conseil général (divers droite) du Val-d’Oise ;

→ le groupe « Formation initiale et continue » par Florence Perrin, conseillère régionale (PS) de Rhône-Alpes, déléguée aux formations sanitaires et sociales et à la vie étudiante et représentante de l’Association des régions de France (ARF) ;

→ le groupe « Développement social et travail social collectif » par Michel Dagbert (PS), président du conseil général du Pas-de-Calais.

Le retrait de l’ADF de la démarche

L’installation de ces groupes de travail a été faite lors d’une réunion du comité de pilotage (COPIL) des EGTS qui a également été l’occasion de faire le point sur les premières remontées des assises interrégionales. Ce COPIL, dont la liste complète des membres a été diffusée par le cabinet de Ségolène Neuville, rassemble :

→ des représentants de l’Etat et des organismes de protection sociale ;

→ des représentants des partenaires sociaux ;

→ des représentants des associations professionnelles (l’Association nationale des assistants de service social, la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants, France ESF et l’Organisation nationale des éducateurs spécialisés) ;

→ des personnalités qualifiées (des membres du Conseil supérieur du travail social et le président de la commission professionnelle consultative du travail social et de l’intervention sociale) ;

→ des représentants d’associations (APAJH, APF, ATD quart monde, CNAPE, CNRPA, FNARS, Secours catholique, Uniopss, Uniorpa, ODAS) ;

→ des représentants des établissements de formation (Unaforis, Unifaf, Uniformation…) ;

→ des représentants des collectivités territoriales.

Dans cette dernière catégorie, la liste diffusée par les services de Ségolène Neuville mentionne l’Assemblée des départements de France (ADF). Or celle-ci a finalement décidé, lors de son bureau du 1er juillet dernier, de ne plus assurer la coprésidence de la démarche des « états généraux du travail social », qu’elle partageait depuis mars dernier avec l’Etat et l’Association des régions de France. Le « big-bang territorial » annoncé par le gouvernement – à savoir la suppression des conseils généraux et départementaux (3) – « questionne en effet fondamentalement l’avenir des politiques d’action sociale et de développement social ainsi que des services sociaux départementaux qui les mettent en œuvre », explique le président de l’ADF à la secrétaire d’Etat dans un courrier du 6 août. « Dans ce contexte, la démarche des EGTS se trouve fragilisée et sa dimension partenariale mise à mal », poursuit Claudy Lebreton, regrettant « vivement » que Ségolène Neuville ait « pris la liberté de passer outre » la décision de retrait de l’ADF « en prenant directement l’attache d’un exécutif départemental –, en l’occurrence Hermeline Malherbe, présidente (PS) du conseil général des Pyrénées-Orientales – pour assurer cette coprésidence et, alors même qu’il n’existera pas de mandat des membres de l’ADF lui permettant de s’exprimer en leur nom ».

Notes

(1) Voir ASH n° 2867 du 4-07-14, p. 20.

(2) Voir ASH n° 2867 du 4-07-14, p. 21.

(3) Voir ASH n° 2866 du 27-06-14, p. 21.

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