Le ministre des Finances et des Comptes publics l’avait annoncé le 10 juillet dernier dans un communiqué. Alors qu’il aurait mécaniquement dû descendre de 1,25 % à 0,50 %, le taux du livret A n’a finalement été ramené, à compter du 1er août, qu’à 1 % « compte tenu du caractère exceptionnellement bas de l’inflation ». Selon Michel Sapin, ce taux « reste bien au-dessus de l’inflation actuellement constatée » et « permettra donc à l’épargne des Français de continuer à être correctement rémunérée, tout en favorisant un financement moins coûteux et abondant du logement social ». Le coût des prêts aux organismes de logement social dépend en effet directement du taux du livret A, un taux plus bas permettant l’octroi de prêts moins onéreux. A l’inverse, les détracteurs de cette baisse de la rémunération pointent, à l’exemple de la CGT, que la moindre attractivité du livret A pour les épargnants « risque d’amputer plus fortement encore les moyens de financement destinés au financement du logement social ».
Côté cour
En bref – Livret A
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