En 2012, 219 200 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France, contre 222 500 en 2011, un nombre relativement stable depuis une dizaine d’années, indique une étude de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Le taux de recours à l’IVG s’établit à 14,5 pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en Métropole. Comme en 2011, ce taux demeure le plus élevé chez les femmes âgées de 20 à 24 ans, avec 27 femmes pour 1 000 en métropole et 50 pour 1 000 dans les départements d’outre-mer, tandis qu’il diminue légèrement chez les moins de 20 ans. La DREES souligne en outre que « les écarts régionaux perdurent, avec des recours plus élevés » en Ile-de-France, dans le sud de la France et dans les départements d’outre-mer. Par ailleurs, en métropole, la part des IVG médicamenteuses réalisées en établissements est de 57 %, contre 55 % en 2011, tandis que 15 % des IVG restent réalisées hors établissements hospitaliers. Enfin, selon la DREES, le débat médiatique sur les risques associés aux pilules de troisième et de quatrième générations a conduit les femmes à changer de méthode de contraception, mais n’a pas diminué le recours à la contraception, quelle que soit la méthode utilisée.
DREES – Etudes et résultats n° 884 – Juin 2014 – Disponible sur