Trois fédérations de services d’aide à domicile – l’ADMR, la Fnaafp/CSF, l’UNA – regrettent de ne pouvoir participer à l’expérimentation qui consiste à verser directement à l’assistant maternel le complément de libre choix du mode de garde (CMG) que reçoivent les parents employeurs. Prévu par la loi « pour l’égalité réelle entre les hommes et les femmes » adoptée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale le 26 juin – et qui doit encore être examinée en commission mixte paritaire –, ce dispositif permet d’instaurer un mécanisme de tiers payant pour le versement du CMG aux familles modestes, dans l’objectif de faciliter le retour à l’emploi des parents. « Le gouvernement rate l’occasion de rendre accessible aux plus modestes les services de garde d’enfant au domicile parental », déplorent les trois fédérations. De plus, « participer à cette expérimentation était aussi l’occasion de démontrer la pertinence de ces services pour les populations modestes », défend Pascale Weil, chef de projet « petite enfance-famille » à l’UNA.
Côté terrain
En bref – Garde d’enfants à domicile
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