La ministre du Logement et de l’Egalité des territoires a réuni, le 8 juillet, le collectif des associations unies « afin de partager les objectifs de sa politique d’hébergement et de logement des personnes sans domicile ou en risque de le devenir » (sur les réactions associatives, voir ce numéro, page 20). A cette occasion, Sylvia Pinel est revenue sur ses priorités en matière d’hébergement et d’accès au logement. En ne distillant au final que très peu d’annonces.
On retiendra ainsi, surtout, que la ministre a promis l’élaboration, « avant la fin de l’année », d’un « plan d’action volontariste pour améliorer l’accès au logement des bénéficiaires du droit au logement opposable » (DALO), sans donner plus de précisions.
Evoquant les procédures actuelles de prévention des expulsions locatives – « qui apparaissent trop longues et contraignantes » –, Sylvia Pinel a également fait part de sa volonté de mettre en place « une politique volontariste d’anticipation des ruptures, tout en poursuivant les mesures déjà prises depuis deux ans ». Elle a promis, à cet égard, de veiller au « réel déploiement sur le territoire » des mesures d’application immédiate prévues, en la matière, dans la loi du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (1). Elle a en outre indiqué qu’elle ferait « cet automne » des propositions visant à « mieux coordonner les différents dispositifs, tant pour prévenir les ruptures que pour éviter les impayés de loyer ».
(1) Voir ASH n° 2860 du 16-05-14, p. 47.