L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES) devrait bientôt faire partie de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC). C’est ce qu’a annoncé François Rebsamen, ministre du Travail, lors de l’assemblée générale de l’organisation, le 24 juin. Une bonne nouvelle pour l’organistion patronale, qui réclame depuis plusieurs années (1) d’être intégrée à cette instance. L’entrée dans la CNNC « renforce le rôle et la représentativité de l’UDES » et est « une nouvelle preuve du poids grandissant de l’union dans le dialogue social », se félicite-t-elle. Ce siège va lui permettre « de participer aux concertations liées à l’évolution du droit social » et de « contribuer aux échanges autour des accords du secteur portés à extension », se réjouit Alain Cordesse, président de l’UDES.
Lors de cette assemblée générale, le ministre du Travail a félicité l’UDES pour sa mobilisation dans le déploiement et la promotion des emplois d’avenir et l’a appelée à poursuivre ses efforts en 2014. Il lui a également demandé de soutenir le plan pour l’emploi des seniors présenté le 23 juin (2). Si elle partage « le combat du gouvernement en faveur de l’emploi et de la compétitivité des entreprises », l’UDES rappelle qu’il est « difficile d’en être totalement partie prenante sans obtenir gain de cause sur plusieurs points essentiels à la vitalité du secteur », à savoir « un soutien fort aux entreprises associatives non assujetties au crédit d’impôt compétitivité emploi ou la simplification de la mise en œuvre du compte pénibilité ». Elle s’apprête à porter ses propositions lors des quatre tables rondes de la conférence sociale des 7 et 8 juillet auxquelles elle est invitée (3).
(1) Voir ASH n° 2858 du 2-05-14, p. 21.
(2) Voir ASH n° 2866 du 27-06-14, p. 19.
(3) Les tables rondes auxquelles l’UDES participe ont comme intitulé « Amplifier l’action pour l’emploi, en particulier pour les jeunes, les seniors et les personnes en difficulté », « Rénover notre politique de santé », « Le dialogue social dans le processus de réforme de l’action publique », « Accélérer le retour de la croissance par l’investissement ».