« Le business de la migration » est le titre d’un dossier de Plein droit. Pour la revue du GISTI, l’exploitation des personnes migrantes par les réseaux criminels masque une forme encore plus lucrative d’exploitation de la migration encouragée par les gouvernements. L’association dénonce ainsi à la fois les entreprises qui développent des technologies sécuritaires dans le secteur de la surveillance des frontières et la kyrielle d’opérateurs impliqués dans l’application des politiques migratoires et d’asile. Font également partie de ce « marché juteux », selon le GISTI, les constructeurs et les architectes des centres de rétention administrative (CRA), les prestataires de services qui y assurent le quotidien, les sociétés de transport qui convoient les expulsés, les sociétés hôtelières auxquelles sont louées des chambres pour les personnes retenues ainsi que, dans une certaine mesure, des associations qui interviennent dans les CRA.
N° 101 – Juin 2014 –