centre de soins pour les personnes victimes de la torture et de la violence politique exilées en France, a rendu public le 25 juin un manifeste intitulé « Enfants victimes de la violence et de la guerre, quel accueil en France ? ». Ce texte, publié à l’occasion de la journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de torture, rappelle que, en 2013, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a recensé 14 536 demandes d’asile pour les enfants accompagnant leurs parents. Les traumatismes vécus, les difficultés matérielles et l’incertitude de leur devenir font qu’ils développent toutes sortes de troubles. L’instabilité de leur lieu d’hébergement ne leur permet pas non plus de suivre une scolarité normale. Ce manifeste donne la parole aux psychanalystes et psychologues qui suivent ces enfants au centre et au sein d’autres structures spécialisées. Il formule une série de recommandations, parmi lesquelles la formation des enseignants et des travailleurs sociaux au repérage précoce des traumatismes, la généralisation de l’hébergement en centre d’accueil pour demandeurs d’asile pour les familles qui le souhaitent (ce qui exige la création de places en nombre suffisant) ou la prise en compte des besoins de ces enfants dans les plans de santé mentale.
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