Quelles que soient les organisations politiques et administratives des territoires, « il appartient en dernier ressort à l’Etat [d’]être l’ultime garant [de la santé] et de veiller à ce que soit assurée l’égalité de chacun dans [ce] domaine », rappelle la Cour des comptes dans un rapport consacré à la santé dans les territoires d’outre-mer rendu public le 12 juin (1). Si ces derniers « connaissent une situation sanitaire beaucoup plus satisfaisante que celle des pays qui les avoisinent », ils n’en sont pas moins globalement confrontés à certaines « difficultés persistantes » marquées par une mortalité infantile et maternelle élevée (2), une incidence importante des maladies infectieuses et chroniques, des conduites addictives, des maladies transmissibles « très présentes », une fréquence des épidémies, des pathologies rares « courantes dans une partie des outre-mer »… La situation sanitaire dans les territoires ultramarins est par ailleurs « fortement contrastée de l’un à l’autre et au sein même de chacun d’entre eux ». Ainsi, si certains, tels que La Réunion et les Antilles, « sont dans une dynamique de conve
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