L’Elysée a annoncé, le 11 juin, que le président de la République envisageait de nommer l’ancien garde des Sceaux Jacques Toubon à la fonction de défenseur des droits – où il succéderait à Dominique Baudis, décédé en avril – et, par ailleurs, l’ancienne maire socialiste de Reims, Adeline Hazan, comme contrôleur général des lieux de privation de liberté – en remplacement de Jean-Marie Delarue, dont le mandat est arrivé à terme. Ces projets de nomination doivent maintenant être approuvés par les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat. Si la nomination d’Adeline Hazan, magistrate de profession, ne semble pas contestée, celle du chiraquien, Jacques Toubon, actuellement président du conseil d’orientation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, est en revanche au cœur d’une polémique en raison de certaines de ses prises de position par le passé jugées peu compatibles avec cette fonction (sur la peine de mort ou sur la dépénalisation de l’homosexualité, notamment).
Côté cour
En bref — Défenseur des droits et contrôleur des prisons
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