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L’Union européenne veut faciliter l’intégration des migrants en situation régulière

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A la suite de la percée des partis extrémistes aux élections européennes du 25 mai, les ministres européens ont réaffirmé leur volonté de lutter contre l’immigration illégale tout en améliorant l’intégration des ressortissants de pays tiers se trouvant en séjour régulier dans l’Union européenne (UE). Réunis à Luxembourg le 5 juin, ils ont en effet adopté des conclusions en faveur d’une « bonne gestion des migrations » ainsi que de « politiques d’intégration efficaces et équilibrées » (1).

Le texte réaffirme les 11 principes de base communs de la politique d’intégration des migrants. Ces principes, adoptés il y a dix ans, définissent notamment l’intégration comme « un processus dynamique, à double sens, d’adaptation mutuelle de tous les immigrés et résidents des Etats membres ». Les ministres suggèrent toutefois certaines améliorations à la lumière des nouveaux défis découlant de la crise économique, comme le taux de chômage élevé et la montée de l’intolérance. Ils recommandent, par exemple, de renforcer la coopération volontaire entre les pays d’accueil et les pays d’origine dans la phase qui précède le départ, notamment pour informer les ressortissants des pays tiers des risques de l’immigration clandestine et des « opportunités qu’offre la migration légale », ainsi que pour faciliter l’apprentissage et la mise en adéquation des compétences. Ils proposent également d’associer le secteur privé « aux efforts visant à respecter la diversité, à renforcer la non-discrimination sur le lieu de travail et à coopérer étroitement avec les partenaires sociaux et la société civile ». Ils défendent en outre une approche plus équilibrée en faveur de l’intégration ainsi que des politiques et des mesures d’accueil efficaces. Plus généralement, ils reconnaissent que « des mesures concrètes, dont celles financées par les instruments financiers de l’UE, devraient être prises en vue de promouvoir entre autres l’éducation, l’apprentissage des langues, l’emploi, ainsi que l’accès des migrants aux biens et services publics et privés ».

Notes

(1) Conclusions disp. sur http://goo.gl/nTeilu.

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