A 21 ans, Nabil (1) a déjà quatre ans de suivi social et professionnel derrière lui. Comme une part importante des jeunes qui ont grandi dans le quartier du Neuhof, à Strasbourg, il a connu une scolarité cahotique. A 17 ans, sans diplôme, il lâche le lycée et souhaite « trouver un boulot ». « Il ne voulait plus rien savoir des cours », se souvient Hodeïfa Megchiche, éducateur de rue et membre de l’équipe de prévention spécialisée présente dans cette zone urbaine sensible (ZUS), chapeautée par l’Orientation prévention insertion (OPI), association présente dans plusieurs quartiers strasbourgeois. « Je le connaissais dans le cadre de mon travail de rue, continue l’éducateur. Et aussi parce qu’il participait à des activités au centre socioculturel. »
C’était il y a un peu moins de quatre ans. A
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