Abdulmalik a connu la guerre, les talibans, et a grandi avec « cette menace permanente ». Bien qu’il reconnaisse avoir vécu « des temps très durs » en Afghanistan, il raconte à présent : « Je n’ai jamais pensé que je quitterais un jour mon pays. » C’est pourtant depuis la France, où il a élu domicile, qu’il livre le témoignage de son exil, sous la plume de la journaliste Frédérique Meichler. Il n’avait que 15 ans lorsque des membres d’un parti islamiste anti-occidental et antigouvernemental ont cherché à lui faire intégrer leurs rangs. Face au silence de l’adolescent, ils augmentent la pression : « Ils m’ont dit que si je ne les rejoignais pas, ils massacreraient toute ma famille. » Une menace qu’ils mettront rapidement à exécution, et qui poussera Abdulmalik sur la route, remettant sa vie et son destin entre les mains des passeurs qui vont jalonner son périple. Privé d’eau, de nourriture, entassé dans des camions avec des dizaines d’autres migrants, il apprend la clandestinité dans la douleur. Durant les mois qu’il lui faudra pour rallier l’Europe, et dont les étapes, très détaillées, sont mises en images par le de
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