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Tout en affirmant son « identité parentale », l’Unapei élargit la composition de ses instances

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« La modernisation de l’Unapei » (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) est en marche. Tel est le cap fixé par ses dirigeants au lendemain de son assemblée générale du 24 mai, organisée à Nantes dans le cadre de son 54e congrès sur le thème « Travail et handicap » (1). Un an après l’adoption de son projet associatif 2013-2017, dont l’objectif est de donner « le pouvoir d’agir aux personnes handicapées, à leurs familles et aux associations », elle vient d’adopter de nouveaux statuts rendant opérationnels certains engagements pris dans ce texte.

Premier d’entre eux : l’ouverture du conseil d’administration à des organisations non parentales (deux sièges leur reviennent). En outre, un siège est réservé à une association gestionnaire de service mandataire à la protection juridique et unautre à un membre bienfaiteur. Les nouveaux statuts stipulent cependant que deux tiers des sièges doivent être réservés aux associations de personnes handicapées, de parents et de leurs amis. « Cela permet de réaffirmer l’identité parentale de l’Unapei et de rappeler que la mission première de nos associations est de répondre aux attentes des familles, de les soutenir. Elles ne doivent pas être uniquement dans la gestion d’établissements », explique Thierry Nouvel, directeur général de l’Unapei. L’organisation a, par ailleurs, officialisé la participation des personnes handicapées à ses instances de représentation.

Pour peser davantage auprès des pouvoirs publics et améliorer sa visibilité, l’union s’apprête, en outre, à modifier son organisation en créant des délégations régionales, futures « Unapei région » qui ont vocation à remplacer les Urapei, aujourd’hui des entités autonomes dotées de peu de moyens. Deux régions tests – le Languedoc-Roussillon et la Lorraine – doivent expérimenter cette nouvelle organisation. « L’idée est de pouvoir mener des chantiers plus structurés en régions, de coordonner des actions pour répondre aux appels à projet par exemple », précise Thierry Nouvel.

Sur les projets législatifs, l’Unapei se félicite de certains engagements pris par Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, qui s’est exprimée lors de son congrès. En particulier de celui de généraliser la formation des personnels à l’accueil des personnes handicapées dans les établissements recevant du public et dans les transports, que l’Unapei souhaite voir inscrit dans le projet de loi autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnances en matière d’accessibilité (2). Autre motif de satis­faction: la volonté portée par Ségolène Neuville de développer la recherche sur le handicap et la collecte de données au niveau national. L’Unapei est en train de finaliser un logiciel de recensement des besoins des personnes handicapées et de leurs évolutions. Actuellement déployé dans trois régions, cet outil recense les besoins de 11 000 personnes accompagnées par les associations adhérentes de l’union.

Notes

(1) Christel Prado a été réélue à la présidence de l’Unapei à cette occasion.

(2) Voir ASH n° 2861 du 23-05-14, p. 12.

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