et médico-sociaux, et en particulier de ceux qui relèvent du champ à but non lucratif. C’est ce que demande la Fédération nationale des associations gestionnaires au service des personnes handicapées et fragiles (Fegapei) aux futurs membres du Parlement européen, quelques jours avant les élections européennes du 25 mai. Dans un courrier adressé aux candidats, elle plaide pour la reconnaissance de « la spécificité des gestionnaires et des prestataires de services sociaux et médico-sociaux à but non lucratif » et pour « un environnement législatif, économique, social et politique favorable, qui leur permette de travailler sur un pied d’égalité avec les organisations à but lucratif ». Le futur Parlement est aussi invité à « examiner l’impact des nouvelles initiatives législatives afin de s’assurer qu’elles ne nuisent pas aux services sociaux et médico-sociaux ». La Fegapei soutient la mise en œuvre du « cadre européen volontaire de qualité pour les services sociaux », élaboré par la Commission sous l’égide du Comité de la protection sociale, pour « empêcher toute forme de sélection qui se ferait sur des critères de rentabilité ou de profils des publics accompagnés, au détriment de la qualité et du caractère universel des services ».
Côté terrain
En bref – S’engager en faveur des services sociaux
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