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Les étudiants et les chômeurs premiers bénéficiaires de l’aide de leurs proches, selon l’INSEE

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Qu’il s’agisse de transfert financier, d’aide matérielle ou de soutien moral, une majorité de personnes affirment pouvoir compter sur leurs proches – amis, voisins ou membres de la famille –, révèle une enquête de l’INSEE (1). Mais être en mesure de mobiliser cette aide et y avoir réellement recours sont deux choses différentes, pointe l’étude. Elle avance que 40 % des personnes de 16 ans et plus vivant en France métropolitaine ont reçu au moins une forme d’aide au cours de l’année 2011 : 35 % un soutien moral, 10 % une aide financière et 11 % une aide matérielle. L’aide des proches bénéficie surtout aux jeunes (54 % des moins de 30 ans). Celle-ci devient de plus en plus rare au fur et à mesure que l’on avance en âge. A partir de 75 ans, cependant, la part des personnes aidées augmente à nouveau : 39 % contre 29 % des personnes de 60 à 74 ans. Il s’agit notamment d’aide matérielle, en partie due à des situations de dépendance.

Les personnes qui vivent dans une famille monoparentale reçoivent également davantage d’aide (55 % contre 39 % pour celles des autres ménages). Elles sont deux fois plus souvent soutenues financièrement que les autres (19 % contre 10 %), ce qui peut aussi bien être dû à un versement d’une pension alimentaire par l’ex-conjoint qu’à une aide venue de la famille.

L’état de santé intervient également. Ainsi, 52 % des personnes très limitées dans leurs activités quotidiennes (se lever, se déplacer…) bénéficient d’aide contre 39 % des personnes disposant de toutes leurs capacités. Ces écarts sont particulièrement importants lorsqu’il s’agit d’être soutenu moralement (49 % contre 33 %) et dans une moindre mesure de bénéficier d’aide matérielle (13 % contre 11 %). En revanche, les personnes très limitées physiquement disposent peu de l’aide financière de leurs proches.

Plus globalement, ce sont les personnes les plus modestes qui bénéficient d’une aide. Les écarts sont nets lorsqu’il s’agit d’aide financière (18 % parmi les plus modestes contre 5 % des plus aisés), mais également pour le soutien moral (41 % contre 28 %). Les chômeurs sont, après les étudiants et les apprentis, ceux qui reçoivent le plus d’aide : 51 % déclarent en avoir bénéficié.

Notes

(1) « Les aides apportées par les proches » – INSEE Première n° 1498 – Mai 2014 – Disponible sur www.insee.fr.

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