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Le champ sanitaire et social champion du temps partiel…

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Ce n’est pas une surprise, les femmes sont trois fois plus nombreuses que les hommes à occuper un emploi dans le secteur associatif sanitaire et social. C’est l’une des données détaillées dans la dernière fiche pratique du Centre de ressources DLA (1), réalisée en partenariat avec l’association Recherches et solidarités (2). En se fondant sur des informations issues des déclarations annuelles des données sociales de la fin 2011, elle dresse un tableau des emplois du secteur en fonction du genre, de l’âge, du type de contrat et du temps de travail des salariés. Ces résultats seront analysés au regard des enjeux de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences dans le travail social, précise le document. L’étude montre que bien que les femmes soient surreprésentées (sauf dans le secteur de l’aide par le travail où elles ne sont que 44 %), elles sont minoritaires aux postes de cadres supérieurs. L’étude pointe également le vieillissement des salariés – 13 % ont plus de 55 ans –, soit le besoin d’anticiper près de 133 000 départs à la retraite. La santé, l’hébergement médicalisé pour enfants handicapés, l’hébergement social pour toxicomanes ou encore ­l’accueil et l’accompagnement d’enfants handicapés comptent la proportion la plus importante de salariés âgés.

Le champ sanitaire, social et médico-social comprend un fort taux de contrats à durée indéterminée (CDI), comparé à l’ensemble du secteur associatif : 87 % dans le champ de la santé, 81 % dans l’hébergement pour personnes âgées et même 90,5 % dans l’accueil et l’accompagnement des enfants handicapés. Ce taux culmine dans les emplois d’encadrement intermédiaire et supérieur, pour lesquels l’embauche en CDI est quasiment systématique.

Autre particularité du secteur : la très forte proportion de salariés à temps partiel – 44,7 % – alors que celui-ci ne concerne que 20,6 % des personnels du secteur privé dans son ensemble. Dans le secteur de l’aide à domicile, plus de 8 contrats sur 10 sont à temps partiel. Une situation qui pourrait s’expliquer par la combinaison d’une forte féminisation (96,9 %), d’une large proportion de salariés de plus de 46 ans (50 %) et d’un temps de travail partagé entre différents établissements.

Notes

(1) Porté par l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss), le centre de ressources a pour rôle de développer l’articulation entre le dispositif local d’accompagnement (DLA) et les autres acteurs de l’accompagnement dans le champ de l’action sociale, médico-sociale et de la santé.

(2) Disp. sur http://goo.gl/j05jWs

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