constituée pour « faire entendre la parole des quartiers populaires » (voir ASH n° 2848 du 21-02-14, page14), regrette que le nouveau gouvernement n’ait pas défini « une action lisible pour les dix millions d’habitants des quartiers en politique de la ville ». Elle déplore que cette dernière dépende désormais « de fait » de deux ministères – celui des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et celui du Logement et de l’Egalité des territoires – et qu’elle soit associée à d’autres priorités, « ce qui contredit le projet d’en faire un enjeu central pour l’égalité des territoires ». Malgré les déclarations de Najat Vallaud-Belkacem appelant à davantage de « lisibilité » dans la politique de la ville lors de son déplacement à Vandœuvre-lès-Nancy le 22 avril, la coordination reste vigilante, réclamant notamment l’application de l’ensemble des propositions du rapport « Bacqué-Mechmache » sur la participation des habitants (voir ASH n° 2818 du 12-07-13, page 14). Elle alerte les dirigeants sur les risques « subséquents au délaissement de ces quartiers, qu’il s’agisse du découragement de toute une génération de jeunes exclus du marché du travail et se sentant méprisés, ou de l’explosion de révoltes ».
Côté terrain
En bref – La coordination nationale « Ça ne se fera plus sans nous ! »
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