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Les aides allègent les dépenses de logement, mais pas assez pour les foyers modestes

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Plus de 6,1 millions de ménages percevaient, à la fin 2012, l’une des différentes prestations d’aide au logement (AL) versées par les caisses d’allocations familiales, pour un montant total versé égal à 16,2 milliards d’euros, indique une étude de la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) (1). Cela correspond à un montant mensuel moyen de 223 €, « représentant en moyenne 49 % du montant du loyer à acquitter », pour 13 millions de bénéficiaires de ces aides, en tenant compte des éventuels conjoints, enfants et autres personnes à charge.

Ces prestations – l’aide personnalisée au logement (APL) pour 2,61 millions de foyers, l’allocation de logement à caractère familial (ALF) pour 1,27 million de foyers et l’allocation de logement à caractère social (ALS) pour 2,25 millions de foyers – contribuent ainsi « grandement à la baisse du taux d’effort financier dédié au logement ». Selon la CNAF, pour un allocataire sur deux, le taux d’effort diminue en effet de plus de 52,4 %, passant de 40,4 % des ressources disponibles à 19,2 %. Pourtant, « malgré la prise en compte de nombreux paramètres dans le calcul de l’aide, l’effort budgétaire à fournir pour se loger après déduction des AL reste disparate selon la configuration familiale, le niveau de revenus et le lieu de vie », constate-t-elle. Chaque mois, une fois le logement payé et ces aides déduites, « la moitié des allocataires disposent de moins de 609 € par unité de consommation pour vivre », tandis qu’un ménage sur cinq (20 %) conserve moins de 335 € par unité, « ce qui nuance le niveau plutôt bas du taux d’effort, comparable à l’ensemble des ménages français (18,5 % en 2010, selon l’INSEE) ».

Au final, les aides au logement ont « un effet solvabilisateur essentiel sur la dépense brute de logement », dont la réduction est « plus importante pour les familles monoparentales, et tend à s’accroître avec le nombre d’enfants », mais avec un reste à vivre qui se maintient à un niveau très bas, en particulier dans le parc privé.

Notes

(1) L’e-ssentiel n° 144 – Mars 2014 – Disp. sur www.caf.fr.

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