arrivent sur un marché du travail détérioré, analyse le centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ). Trois ans après leur sortie du système éducatif, ils sont encore 22 % (sur 700 000 jeunes) à être à la recherche d’un emploi. Il s’agit du niveau le plus haut jamais observé dans les enquêtes d’insertion du CEREQ. Ce constat général masque des évolutions disparates selon le niveau de diplôme. Les non-diplômés ont vu leurs conditions d’insertion se dégrader (48 % sont au chômage), tandis que les diplômés d’écoles d’ingénieurs ou des formations médico-sociales supérieures ont bien résisté (respectivement 4 % et 2 % sont au chômage). Quant aux titulaires de CAP et BEP, leur taux de chômage atteint 32 % contre seulement 17 % dans la précédente enquête, en 2004. Le CEREQ note néanmoins que les premiers emplois trouvés par les jeunes ne sont ni plus précaires ni moins rémunérateurs.
« Enquête Génération 2010 – Face à la crise le fossé se creuse entre niveaux de diplôme » – CEREQ – Disponible sur