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Pôle emploi signe une convention pour l’accueil occasionnel en crèche d’enfants de demandeurs d’emploi

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Prétendre à une place en crèche pour son enfant lorsque l’on est au chômage relève – quasiment – de l’impossible : les places d’accueil pour les tout-petits, en nombre insuffisant pour répondre à toutes les demandes, sont en effet réservées en priorité aux familles dont les parents travaillent. Or il est difficile de se rendre à un entretien d’embauche lorsque l’on n’a aucun moyen de faire garder son enfant. Conséquence : de nombreux parents d’enfants de moins de 3 ans et à la recherche d’un emploi sont pénalisés dans leurs démarches professionnelles, une situation dont sont plus particulièrement victimes les femmes, au sein des familles monoparentales notamment.

C’est dans l’objectif de briser ce cercle vicieux qu’une convention a été signée le 4 mars entre Pôle emploi et le réseau de crèches privées People&baby. Un partenariat qui prévoit la mise à disposition de 10 000 journées d’accueil occasionnel par an dans les 650 établissements du réseau.

Dans le cadre de ce dispositif intitulé « Crèche solidarité emploi », les conseillers de Pôle emploi orienteront les demandeurs d’emploi ayant besoin d’un mode de garde ponctuel pour leur (s) enfant (s) vers une crèche, l’objectif étant de « permettre aux parents d’honorer plus facilement leurs entretiens professionnels ou les formations qui leur sont proposées, et [de] favoriser ainsi leur retour à l’emploi », précisent les deux partenaires dans un communiqué commun. Par ailleurs, dans l’hypothèse d’un retour à l’emploi, « l’accueil de l’enfant sera prolongé le temps de la période d’essai et en fonction des places disponibles, au sein du réseau People&baby et des crèches partenaires de l’opération », afin de permettre aux parents de « mettre en place une solution de garde plus pérenne ».

Les crèches partenaires de ce dispositif étant conventionnées par les caisses d’allocations familiales (CAF), la participation des parents sera calculée en fonction de leur quotient familial, le barème national variant de 0,18 à 2,83 € de l’heure, soit de 1,80 à 28 € pour une journée de dix heures.

Afin de pérenniser et développer cet accompagnement, le dispositif « Crèche solidarité emploi » est voué à s’ouvrir à toutes les structures d’accueil collectif qui souhaiteraient s’y associer.

A noter enfin que cette initiative s’inscrit dans le respect de l’article L. 214-7 du code de l’action sociale et des familles qui prévoit de garantir des places dans les structures de la petite enfance pour l’accueil d’enfants non scolarisés âgés de moins de 6 ans à la charge de personnes engagées dans un parcours d’insertion sociale et professionnelle.

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